mémoires

Neuville les dames
 
Ma mémé, ma grand-mère, je lui dois beaucoup, je lui dois beaucoup! C'est une Rose qui aujourd'hui la symbolise et la rend vivante. J'entends et j'écoute régulièrement cette chanson, que je m'approprie maintenant régulièrement.
Des recettes de cuisine, mais beaucoup d'autres choses!
Quelques truites au beurre qu'elle me faisait frire en sortant de l'école, sacrée mémé, des saladiers que l'on sortait pour patouiller dans la farine, le lait, les oeufs, la levure, le beurre... et les fruits de saison! Sacrée mémé!!
Le four au gaz que l'on allumait quand on avait assez ajouté, mélangé, patouillé... et qu'on se disait "allez, on met au four, ça va gonfler, ça devrait être bon!" parfois,zut!, ça ne gonflait pas, c'était plat comme une crèpe mais le coeur y était, tant pis, on se disait : "c'est bon, hein, mémé, c'est bon?"
Faut pas contrarier un enfant qui cuisine je suppose!! "oui, c'est bon, ça manque peut être de... et de..."
Mémé A. , toujours d'accord pour me seconder dans mes balbutiements cullinaires.
Il paraît même qu'il ne faut qu'un "l" à "culinaire", ,ça faisait plus sympathique, plus rondouillard, plus cuisine de terroir quoi!
Pas connu le grand-père, mais bon vivant je pense à en voir les quelques photos,j'en souris, le Louis, que l'on ne mentionne pas encore dans les mémoires des Maquis de l'Ain mais qui, très certainement, y a eu sa place!
La pâte à crèpes, les gaufres...
Tout était pretexte à cuisiner un peu, géniale mère-grand!
Même pour jouer: mes poupées cuisinaient comme des grandes avec des casseroles de grandes, en inox s'il vous plaît.
C'est ceetrainement à cause et à grâce à toi aujourd'hui que ce blog existe, également aussi grâce à Ninouche qui cuisine, essouille (néologisme à proposer, qui sait!) tatouille, et nous régale de ses bons (excellents, même!) plats, au retour d'un voyage, au détour d'une recette lue dans un magazine, au  détour d'une idée appropriée. Ninouche adorée!!


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jayat

Toulon, quartier, hameau de Toulon. C'est dans dans ce lieu-dit que vivaient mes grands-parents paternels. Une ferme.
Quelques bêtes, quelques terres.
 Et puis, un jour, un feu, ... une brindille qui prend feu, alors que le Père Collet faisait cuire quelques racines dans la chaudière à cochons sous un abri.
L'abri  prend feu, la grange prend feu, la maison,attenante, prend feu.
Il ne reste plus grand chose à sauver quand les secours arrivent.
On rebâtit une villa sur cette terre pour mes grands-parents mais ce n'est plus pareil, ce n'est plus l'environnement qu'ils ont connu, je suppose...  les souvenirs se sont éffacés brusquement, l'histoire familiale s'est arrếtée... reconstruire... sur quoi, avec quoi, à partir de quoi?? Difficile, tout a brûlé.
1980 ou 81, dernière image de ma grand mère paternelle, dans un couloir d'hôpital ( Bourg je pense,où exactement ?), , un lit, un drap blanc la recouvrant, j'avais 5 ou 6 as.
Mon grand -père, dont je n'ai pas de souvenir précis, s'en est allé, quelques mois après..............

2 commentaires:

  1. salut
    je découvre ton nouveau blog.
    pas mal pour un début mais tu laisses aussi des coquilles d'escargot. Comme quoi !
    Très belle histoire que celle de ta grand-mère.
    à bientôt.

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  2. Beau texte,ma belle ! Je n'en dirai pas plus! Nin.

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